« Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, Qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles. »
Provebres 17.1
La maison c’est aussi notre temple intérieur dans lequel il peut y avoir des querelles. Ce qui m’est venu c’est qu’une manière de calmer nos querelles intérieurs peut être de donner une partie de ce que Dieu nous donne (la dîme dans la Ecritures) selon la libéralité qu’il met dans notre coeur. Ne pas donner notre superflu mais ce qui pourrait nous manquer et faire confiance en Dieu. Par exemple pour ceux qui reçoivent un salaire ne pas donner en fin de mois selon ce qu’il reste mais en début de mois avec foi. Ainsi ça va avoir un impact sur notre coeur et notre esprit et sans même que l’on s’en aperçoit, nos besoins vont se simplifier et un morceau de pain sec avec la joie d’avoir donné nous nourrira plus qu’une viande bien grasse avec la peur de manquer. On le voit bien quand je suis bien je mange peu et des aliments simples, quand le stress se fait sentir le corps demande gras et sucre. Peut être que le fait d’avoir « plus de joie à donner qu’à recevoir » (Actes 20.35) est aussi parce qu’en donnant avec confiance en Dieu sans vraiment en avoir conscience je règle des querelles intérieures. La loi de l’ancienne alliance c’est la dîme qui correspond à 10% de ce que l’on reçoit. En Christ ce qui compte c’est de faire son don avec libéralité comme le rappelle Paul dans sa seconde lettre aux corinthiens.
Que chacun agisse donc selon l’inspiration de son coeur et donne ce qu’il aura librement décidé, sans regret ni sentiment de contrainte. » « Dieu aime celui qui donne avec joie »
II Corinthiens 8:8 – 9:7
Quand on donne afin de produire le fruit de l’Esprit qu’est « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi; la loi n’est pas contre ces choses » Galates 5.22-23. C’est toujours une grande joie de voir en conscience que je participe par ma contribution à l’émancipation du fruit de l’Esprit. Ca peut-être aussi l’occasion éventuellement de connaître de nouvelles personnes, de nouveaux projets.
Pour aller plus loin : Donner comme un enfant de Roi de Jean Pliya aux éditions F.-X. de Guibert